lundi 25 avril 2011

L'électricité arrive bientôt!

La ligne B.T. est en cours de construction... Il ne reste plus que quelques mètres de câble à tirer jusqu'à la gare et la connexion sera définitivement établie!

Voilà qui est fait... En fin de semaine, j'ai reçu les derniers petits éléments nécessaires à la confection des isolateurs (voir le message précédent ici). Une fois fabriqués, il ne restait plus qu'à les installer sur les poteaux béton déjà en place. La dernière étape a été de tirer les fils. Et ce ne fût pas une mince affaire...

En fait, j'ai rencontré beaucoup de problème en voulant fixer les fils aux isolateurs. Première surprise et déception: impossible de souder les deux éléments ensembles. Et pour cause, je n'avais pas vu au départ, mais les fils sont en "stainless" et il me semble qu'il n'est pas possible de faire tenir de la soudure dessus! A moins qu'il faille utiliser une méthode particulière, impossible d'obtenir un ensemble solide... Peut-être que les fils sont trop fins et que je n'arrive pas à les chauffer suffisamment pour que la soudure tienne??? Résultat: utilisation de colle en remplacement. Et ce fut ma deuxième déception: cela se voit beaucoup trop!!! Je vais essayer de camoufler ces points de colle en les recouvrant d'une légère couche de peinture grise ou métallisée. Je ne sais pas ce que cela donnera, mais je ne risque rien à essayer.

Ceci-dit, voici les résultats: tout d'abord l'arrivée de la ligne par la droite du module. La ligne est constituée de trois fils parallèles.

Le premier poteau inclut six isolateurs ainsi que les fils de jonction suspendus avant et après les isolateurs. Je me suis permis un petit raccourci en omettant l'installation des fils de droite. En effet, pour quelques centimètres, cela me paraissait trop compliqué de les faire tenir "en l'air" en direction de l'extérieur du module... J'ai donc laissé les isolateurs seuls ce qui est suffisamment réaliste à mon goût.

Le second poteau inclut le transformateur. On remarquera une fois encore les fils de jonction entre les trois câbles principaux et les isolateurs du transformateur...

La prochaine étape consistera à établir le dernier lien entre le transformateur et la bâtiment de la gare.

lundi 18 avril 2011

Les ruines de la remise: la toiture

La toiture constitue l'une des dernières étapes de la construction de cette remise. Encore une fois, les éléments sont faits à partir de Styrène de 6mm, représentant des tôles d'environ 1m de large. Elles sont recouvertes d'un gris assez foncé et patinées à l'aide de différentes teintes de craies: gris clair, gris foncé, rouille et noir. Pour calquer au mieux la réalité, les parties de la toiture au dessus des fenêtres ont été noircies afin de représenter le parcours de la fumée...

La première moitié de la toiture est encore en place (correspondant, bien évidemment, à la partie de la charpente qui ne s'est pas effondrée...). Les restes de la seconde moitié sont éparpillés sur les débris et sur les côtés du bâtiment.


Pour que la scène soit réaliste, il reste encore à poser quelques tôles sur le sol. En effet, elles n'ont pas pu disparaître lors de l'incendie, il faut bien qu'elles se retrouvent quelque part...! Mais comme je ne voulais pas trop recouvrir les débris, je vais probablement empiler ces tôles à côté du bâtiment en supposant que le petit tracteur les a dégagés lors du déblaiement...

Enfin, la petite extension a été ajoutée, mais celle-ci a aussi été touchée par l'incendie, et s'est effondrée presque en totalité...


Encore quelques finitions et détails à poser et cette partie du décor sera complète.

samedi 16 avril 2011

Les ruines de la remise: les débris

Un travail intéressant commence et celui-ci représente tout un défit...

Ajouter des débris pose plusieurs problèmes. Je résumerais cela ainsi: qualité, quantité et cohérence... Dans un premier temps, la qualité. C'est le problème le plus simple à résoudre. Il faut que les débris "ressemblent" à la réalité. Il ne suffit pas de jeter du ballast noir sur les fondations et dire que cela représente des bouts de bois brûlés... ou poser quelques languettes de styrène au milieu de la remise pour faire un "tas de trucs"... Je pense qu'il est nécessaire de confectionner avec soin tous ces petits débris comme s'il s'agissait de détails qu'on voulait apposer au bâtiment. Il ne faut pas non plus chercher à représenter trop d'éléments... Cela reste des débris!

Ensuite, la quantité... Là encore, assez peu de difficulté. Il suffit d'imaginer tout ce qui aurait été nécessaire à la confection du bâtiment complet, et découper tous ces matériaux en petits morceaux... Seul le sable noir a été ajouté afin de représenter les cendres et les bouts de bois carbonisés. On notera d'ailleurs que ce sable brille par endroits. Selon moi, ce n'est pas une erreur! Le bois calciné ou le charbon de bois brille aussi, car les minéraux ne sont pas détruits par la combustion, mais font partie des restes de la combustion... D'où ces reflets brillants... (A moins que je me trompe...)

Enfin, la cohérence est à mon avis le point le plus important. C'est à la fois une étape complexe et simple. Complexe, car il ne faut pas "faire n'importe quoi", et simple, car il suffit de poser les éléments là où ils devraient être...! Exemple: quelques petits bouts de bois représentant les restes d'une fenêtre... seront à poser devant la fenêtre!


Une partie de mur supplémentaire confectionné lors du montage du bâtiment et soigneusement conservé afin d'être découpé en petits morceaux... qui seront posés là où manque le mur!


Même chose avec les poutrelles: j'ai compté exactement le nombre de piliers, poutrelles transversales et fermes de toit qui aurait été nécessaire à l'ensemble de la charpente. Tout ce qui n'a pas été utilisé lors du montage se retrouve sur la pile de débris...!


Mais le point primordial est l'ordre avec lequel les débris sont empilés... Imaginons ce qui se passe dans la réalité... Le feu naît dans un bidon d'essence par exemple. Il se propage le long d'un mur graisseux. L'incendie prend de l'ampleur... Dans cet espace confiné (la remise abandonnée), la chaleur augmente et finalement la toiture s'embrase. Donc, les premiers débris à se retrouver au sol sont de petits bouts de bois de la toiture, puis quelques traverses plus larges. Et lorsque la chaleur est suffisante, les poutres s'affaiblissent et tordent sous le poids du toit...

Voilà c'est assez simple en fait... Il suffit de bien s'imaginer le fil des évènements et l'ordre des débris est facile à trouver...

Prochaine étape: encore des débris et ajout de la toiture...

vendredi 15 avril 2011

Les ruines de la remise: incendie

Ce matin, j'ai eu l'occasion de prendre quelques photos à la lumière du jour. Même sans flash, cela donne de meilleurs résultats qu'avec l'éclairage artificiel de ma lampe de bureau ;-)

Simplement à l'aide d'un fusain noir, j'ai pu ajouter toutes le traces de suie et de fumée caractéristiques d'un tel incendie. Le travail n'est pas encore terminé mais je pense être sur la bonne voie!

Il faut juste bien faire attention à ne pas salir toute la surface, mais essayer de se représenter le parcours des flammes et de la fumée, par exemple au dessus des ouvertures, les fenêtres, tout en considérant que certaines parties de la toiture sont encore en place (à faire prochainement...).





Bientôt, les débris...

mercredi 13 avril 2011

Les ruines de la remise (suite...)

Quelques détails ont été ajoutés à la structure de base. Tout d'abord, les poutrelles horizontales posées sur les fermes servant à soutenir la toiture ou "pannes". Elles sont réalisées en Styrène de 0.75 x 1.5mm posés sur la tranche. Sous l'effet conjugué de la chaleur, du poids de la toiture et de la défaillance des poutres de soutient, celles-ci ont tordu...

Ensuite, les restes des baies vitrées ont été posées...


J'en ai aussi profité pour rogner les arêtes "rectilignes" des baguettes de Styrène constituant les murs, comme on peut le voir sur la photo suivante. Cela augmente le réaliste...


Pour terminer, un petit clin d'oeil, et une prise de vue au travers de l'ouverture...


Les premiers débris sont prêts à être posés. Ce sera pour la prochaine fois...

mardi 12 avril 2011

Les ruines de la remise

Quelques mots sur le concept...

Au début du développement de ce projet de réseau et au fur et à mesure des différents plans, j'ai fini par créer une petite zone à l'abandon à l'entrée de la gare sur le premier module. Elle est constituée d'un ancien embranchement pour stationner du matériel et des restes d'une remise à locomotive. Mon idée a toujours été de représenter les éléments d'une époque révolue au milieu de l'activité ferroviaire actuelle. Ce sont de petits détails que l'on peut facilement voir encore de nos jours en parcourant notre réseau, ici et là, proche d'une gare, le long de la voie, au détour d'un village, etc... De plus, pourquoi faire simple lorsqu'on peut faire compliquer? Je ne voulais pas une remise "classique", il fallait qu'elle soit abandonnée et en plus, détruite récemment par un incendie accidentel...

A l'origine, ces ruines étaient constituées simplement des restes des fondations. Cela m'a permis de laisser de côté ce travail pour me consacrer au reste du réseau sans pour autant avoir une zone vierge sur le module. Maintenant, il est temps de compléter le travail!

La fabrication...

Tout d'abord, la charpente. Elle est construite en poutrelles d'acier en I et en H. Je n'ai pas suivi de plan ou de photo pour la construction. Quelques souvenirs de cours de mécanique à l'université m'ont permis de définir un assemblage simple et cohérent... Une partie de la remise ayant été détruite par un incendie, j'ai voulu représenter un enchevêtrement de poutrelles affaiblies par la chaleur et ayant cédées sous le poids de la toiture... C'est peut-être un peu exagéré car l'incendie aurait dû être extrêmement violent pour que la chaleur puisse ainsi affaiblir la structure. Mais, qu'à cela ne tienne, ce n'est que du modélisme...


Ensuite, autour de ce squelette, les murs ont été bâtis à l'aide de Styrène de 4.8 x 1.5mm simulant des blocs de ciments montés les uns sur les autres. Mon idée était d'avoir une construction "moderne" pour l'époque, acier et ciment, tels qu'auraient pu être les bâtiments industriels. Ce choix n'est basé sur aucune recherche documentaire mais est plutôt totalement imaginaire... L'ensemble est ensuite recouvert d'enduit de façon à représenter le crépi à la surface des murs.


Enfin, les cadrages des baies vitrées sont posés et pour certains, leurs restes calcinés... Le tout est installé temporairement pour avoir une idée de l'ensemble.


Il ne reste plus qu'à ajouter les restes de toiture, de nombreux débris et les traces noires caractéristiques d'un tel incendie...

vendredi 8 avril 2011

Ligne électrique: les isolateurs

Mon prochain travail consiste à installer les lignes électriques sur les poteaux en béton déjà placés. J'avais sous la main les fils (0.004" de diamètre soit 0.1mm) que j'avais commandés ici quelques temps auparavant. Il ne me restait plus qu'à trouver les isolateurs... Bien évidemment, rien dans le commerce! ou alors j'ai mal cherché...

Qu'à cela ne tienne, une idée me trottait dans la tête. Ce soir, j'ai donc effectué un petit test et finalement, me voilà avec une solution facile et relativement rapide à mettre en oeuvre: de petits "cônes" ou "chapeaux" d'environ 1mm de diamètre (même fournisseur - ce sont les Escutcheons N7007, les plus petits de la gamme), percés au sommet et montés sur un fil de 0.012" comme des perles... Aussitôt faits, je me suis précipité sur mon ordinateur afin de commander d'autres petits éléments pour confectionner l'ensemble des isolateurs dont j'ai besoin...

Avant et après peinture:



Là, je l'avoue, ça frôle le délire... ;-)

mercredi 6 avril 2011

Ligne téléphonique

Ca-y-est, la gare et la cabine téléphonique sont reliées au réseau! Le technicien est passé, poteaux et câble sont en place...

Les poteaux sont réalisés à partir de profilés ronds en Styrène de 1,6mm de diamètre. Ils sont légèrement poncés vers le haut pour les amincir. Une peinture marron foncée et assez épaisse est appliquée afin de donner une texture "bois" au poteau. Le sommet est taillé en pointe de façon à représenter le petit chapeau qui protège normalement le poteau afin que l'humidité ne pénètre pas au coeur de celui-ci (enfin je crois...). Il est peint en noir. Un câble d'acier est tendu sur le premier poteau afin qu'il ne bascule pas en avant sous la tension du câble téléphonique (on peut l'apercevoir derrière la cabine).

La gare est reliée au réseau et le branchement est effectué à l'extérieur, à côté de la fenêtre en haut à droite. La petite boite de jonction est visible...


Les poteaux ont été posés parallèlement à la future ligne électrique. Cependant, la ligne téléphonique suit la route alors que la ligne électrique continue sa course le long de la voie, à travers champs... Le câble téléphonique est fait d'un fil de couture très fin et enduit de peinture noire afin de lui donner un peu de rigidité. Malgré tout, il est assez difficile de trouver le bon alignement... En effet, on peut apercevoir sur la dernière photo, que le dernier tronçon de câble n'est pas vraiment dans le plan des poteaux ;-) Petite erreur à corriger...


Il ne reste plus qu'à attendre le branchement au réseau électrique cette fois...