dimanche 22 mars 2015

Draisine DU 84


Changement de projet... Après l'électronique et l'Arduino, qui m'avaient éloigné du modélisme ferroviaire comme tel, c'est maintenant le retour aux sources avec le montage d'un kit de Christophe Phulpin: une draisine DU 84. Je ne me souviens plus exactement quand je la lui ai commandée, mais cela doit bien faire au moins 2 ans maintenant. Comme quoi, je prends mon temps... Ainsi, ce week-end, j'ai ressorti ce kit d'une de mes boites à trésors, et je me suis attaqué à son montage. Voici, en photos, les premières étapes que j'ai pu accomplir. La suite prochainement...









 


lundi 2 mars 2015

Après le décodeur, l'automate...


Nouvelle utilisation de mon décodeur: les automatismes. Vaste projet qui se concrétise enfin...

En effet, l'interface Loconet permet à la fois de décoder les messages DCC mais aussi d'en ré-injecter afin de commander d'autres décodeurs et, bien évidemment, des locomotives. Mais pour quoi faire me direz vous? Voici les trois premiers exemples qui m'intéressent tout particulièrement...

Premier cas: éclairage jour-nuit.

Je ne reviendrai pas dessus. Je voulais juste le mentionner dans ce résumé... Je vous renvoie à l'article correspondant.

L'Arduino sert d'horloge et commande les bandeaux de leds qui sont reliés aux sorties haute puissance (TIP122). L'éclairage de la gare et de la zone marchandise sont pilotés par des commandes DCC puisque ces leds sont connectés à un décodeur de fonction classique.


Deuxième cas: le va-et-vient en DCC.

Cette situation est typique lors des expositions. Un amateur veut pouvoir exposer son réseau DCC, mais ne veut pas nécessairement passer tout son temps à le piloter pour aussi discuter avec d'autres amateurs... Je plante le décor ainsi, car c'est le genre de discours que j'ai déjà pu entendre lors de mes visites: "le DCC c'est bien, mais pas en expo..." Et bien maintenant c'est possible! ;-)

L'arrivée du DCC a aussi apporté quelques points négatifs contrairement au réseau analogique: la simplicité de gestion par ILS ou relais n'est plus vraiment possible avec le numérique... Avec le numérique il faut bien souvent apporter un ordinateur avec le réseau, installer un logiciel, créer les automatismes nécessaires, etc... mais ce n'est pas nécessairement pratique ou à la portée de tous.

Voici un exemple: le petit réseau de test que j'ai créé est découpé en cantons et chacun d'eux est relié à un détecteur de consommation. Un Arduino renferme le plan du réseau, la logique qui relie les cantons entre eux et la liste des actions à effectuer. Ainsi, il est possible de connaitre la position d'un convoi et de suivre son déplacement en déduisant logiquement son trajet en fonction des messages propagés par les détecteurs. Il suffit ensuite d'envoyer les commandes nécessaires sur le bus Loconet afin de piloter le convoi en fonction des évènements: démarrage, arrêt, changement de vitesse ou de sens...

Voici ce que cela donne sur cette petite vidéo:



Troisième cas: le cantonnement ou bloc automatique.

Cette situation est particulièrement intéressante lorsqu'on désire "jouer" avec son réseau et qu'on est seul... Ici, il est possible d'automatiser le fonctionnement d'un convoi et de piloter le second manuellement.

Dans cet exemple, je pilote la BB67000 bleue pendant que l'Arduino s'occupe de gérer la BB66000 verte. Certe le réseau est simple, et la BB66000 tourne en rond, mais il est facile de comprendre l'intérêt de cet automatisme avec plusieurs locomotives pilotées individuellement par des Arduinos...

Une petite vidéo pour illustrer le fonctionnement: la BB66000 verte est à l'adresse 109. Je la supprime de ma station de commande pour montrer que je ne la contrôle pas. Puis j'ajoute l'adresse 03 qui correspond à la BB67000 bleue. Et c'est parti...



La suite prochainement...