Cela fait quelques temps déjà que le dernier quai est prêt à être posé. Mais cette fois, c'est fait! Il ne me reste plus qu'à continuer de poser le ballast autour de celui-ci. On aperçoit la partie rénovée et nouvellement goudronnée qui accueillera l'abri de quai, à droite. La dernière section de voie abandonnée se positionnera sur la zone blanche, au dessus de l'abri et dans le prolongement de la voie de garage. Dernier détail: on remarquera la commande funiculaire de l'aiguille d'entrée de la zone marchandise. Cette "tringle" se poursuit jusqu'au bout du module et rejoindra le petit poste d'aiguillage...
Après cela, je me suis amusé avec JMRI (logiciel de contrôle de réseau): création des tables d'aiguillages et de détecteurs, création du réseau schématique et branchement de ma centrale via un LocoBuffer-USB... Et cela fonctionne du premier coup! J'effectue quelques tests avec les commandes d'aiguillages. Je déclare l'adresse 3 sur un contrôleur virtuel et me voilà en train de piloter ma première locomotive. Grâce à la division en cantons et aux détecteurs placés sur mon réseau, je peux voir la progression de celle-ci sur le schéma... Wow!
Une vue d'ensemble des deux premiers modules de la gare pour finir la journée...
lundi 24 mai 2010
dimanche 23 mai 2010
Devant la gare
Maintenant que j'ai rattrapé le temps perdu (résumé jusqu'à aujourd'hui du travail déjà accompli sur le réseau), je vais pouvoir parler des derniers travaux réalisés autour de la gare et en particulier ce qu'il se passe côté "rue".
Comme indiqué sur le plan actualisé précédent, une voie abandonnée se situe devant la gare. Elle donnait accès à une petite fabrique quelques centaines de mètres plus loin, mais aujourd'hui disparue...
Une petite description: on voit ici la partie gauche de la gare avec trois voies parallèles (de gauche à droite): la voie terminus à quai, une deuxième voie "tiroir" dans le prolongement de la halle pour les manoeuvres et le stockage des wagons, et enfin une troisième voie abandonnée qui, pour les besoins de la fabrique, sort de la zone marchandise en passant devant la gare... Il y a bien longtemps, ces quelques mètres de rails étaient coulés dans la route, mais au fil du temps, ils furent recouverts puis l'usure du temps a fini par les faire ressortir ici ou là... (les rails sont simplement collés sur quelques traverses, puis noyés dans du plâtre)
Devant le bâtiment voyageurs, un petit trottoir est confectionné à l'aide d'une bande de styrène sculptée afin de faire ressortir les pavés. Le bâtiment est en place mais non fixé. Les heurtoirs sont en cours de réalisation et sont fabriqués à partir de chutes de rails. Un premier passage en peinture permet de délimiter les différentes zones de texture qui seront ensuite recouvertes de divers matériaux: sable, ballast, herbe, etc...
Comme indiqué sur le plan actualisé précédent, une voie abandonnée se situe devant la gare. Elle donnait accès à une petite fabrique quelques centaines de mètres plus loin, mais aujourd'hui disparue...
Une petite description: on voit ici la partie gauche de la gare avec trois voies parallèles (de gauche à droite): la voie terminus à quai, une deuxième voie "tiroir" dans le prolongement de la halle pour les manoeuvres et le stockage des wagons, et enfin une troisième voie abandonnée qui, pour les besoins de la fabrique, sort de la zone marchandise en passant devant la gare... Il y a bien longtemps, ces quelques mètres de rails étaient coulés dans la route, mais au fil du temps, ils furent recouverts puis l'usure du temps a fini par les faire ressortir ici ou là... (les rails sont simplement collés sur quelques traverses, puis noyés dans du plâtre)
Devant le bâtiment voyageurs, un petit trottoir est confectionné à l'aide d'une bande de styrène sculptée afin de faire ressortir les pavés. Le bâtiment est en place mais non fixé. Les heurtoirs sont en cours de réalisation et sont fabriqués à partir de chutes de rails. Un premier passage en peinture permet de délimiter les différentes zones de texture qui seront ensuite recouvertes de divers matériaux: sable, ballast, herbe, etc...
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jeudi 20 mai 2010
Plan actuel
Aujourd'hui, mise-à-jour du plan de la gare. En effet, je me suis rendu compte que mes explications précédentes n'étaient pas nécessairement très claires. Alors, voici la dernière version du plan de la gare et quelques mots à son sujet...
Tout d'abord en rouge, les bâtiments (de gauche à droite): la maison du garde-barrière, la halle à marchandises, un petit point qui représente le poste d'aiguillage en bout de quai, en haut l'abri de quai et enfin le bâtiment voyageurs (BV). Tout en haut à droite (contour rouge), les ruines de la remise dont j'ai parlé précédemment. Ici, le petit poste d'aiguillage, en compagnie d'une armoire à relais et d'une boite à piles qui trouveront leur place quelque part sur le réseau...
En marron, les quais. On remarquera une petite portion de quai à côté du poste d'aiguillage. En fait, celui-ci et le quai principal du BV sont reliés par à passage en bois:
En noir, les voies principales. La voie directe et la voie d'évitement traversent la gare au complet.
En violet, les voies terminus. Celle du haut représente la voie de garage. Pour donner une idée des longueurs, elle permet d'accueillir une triplette d'autorails. La seconde, en butée sur le BV accepte une doublette, comme par exemple un EAD.
En bleu, les voies marchandises. Un tiroir à gauche (qui sera très vraisemblablement équipé d'un quai haut et d'une grue), et la voie de la halle.
En pointillés noirs, les fameuses voies désaffectées/abandonnées. D'une part, l'ancienne voie d'évitement, tout en haut, qui a été en partie supprimée pour laisser la place à l'abri de quai et à la voie de garage. La remise venait s'y rattacher par la droite. Et d'autre part, une voie qui menait à une petite fabrique locale et qui passait devant le BV...
On remarquera pour terminer, la troisième voie "principale" (en noir) qui alimente le terminus en butée, et qui peut aussi servir de voie de manoeuvres marchandises, par exemple.
Tout d'abord en rouge, les bâtiments (de gauche à droite): la maison du garde-barrière, la halle à marchandises, un petit point qui représente le poste d'aiguillage en bout de quai, en haut l'abri de quai et enfin le bâtiment voyageurs (BV). Tout en haut à droite (contour rouge), les ruines de la remise dont j'ai parlé précédemment. Ici, le petit poste d'aiguillage, en compagnie d'une armoire à relais et d'une boite à piles qui trouveront leur place quelque part sur le réseau...
En marron, les quais. On remarquera une petite portion de quai à côté du poste d'aiguillage. En fait, celui-ci et le quai principal du BV sont reliés par à passage en bois:
En noir, les voies principales. La voie directe et la voie d'évitement traversent la gare au complet.
En violet, les voies terminus. Celle du haut représente la voie de garage. Pour donner une idée des longueurs, elle permet d'accueillir une triplette d'autorails. La seconde, en butée sur le BV accepte une doublette, comme par exemple un EAD.
En bleu, les voies marchandises. Un tiroir à gauche (qui sera très vraisemblablement équipé d'un quai haut et d'une grue), et la voie de la halle.
En pointillés noirs, les fameuses voies désaffectées/abandonnées. D'une part, l'ancienne voie d'évitement, tout en haut, qui a été en partie supprimée pour laisser la place à l'abri de quai et à la voie de garage. La remise venait s'y rattacher par la droite. Et d'autre part, une voie qui menait à une petite fabrique locale et qui passait devant le BV...
On remarquera pour terminer, la troisième voie "principale" (en noir) qui alimente le terminus en butée, et qui peut aussi servir de voie de manoeuvres marchandises, par exemple.
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mercredi 19 mai 2010
Plantons le décor
L'infrastructure prend forme, une bonne partie du ballast est posé à droite et devant la gare, je peux consacrer un peu de temps au décor.
Pour faciliter la description, voici un montage des "vues aériennes" des quatre modules en cours de réalisation. Je ne parlerai pas dans l'immédiat de tous les éléments qui s'y trouvent, mais seulement du décor qui constituera l'arrière plan (en haut sur le montage).
Quelques mots sur le "cadre" dans lequel se situe l'action. J'ai voulu représenter une petite gare dont l'activité a décliné au cours du temps et qui a été transformée pour s'adapter à cette nouvelle réalité.
Tout d'abord, le long de la voie principale à droite de la gare, on découvre les ruines d'une remise (en vert foncé). L'activité ferroviaire n'étant plus ce qu'elle était, l'entretien des machines a été transféré dans un plus grand complexe technique, dans la vallée. Une petite partie de la voie de stationnement (en violet) subsiste encore comme son heurtoir en témoigne...
L'accès à cette zone d'entretien se situait sur la deuxième voie d'évitement. Là encore, après réfection et modernisation, l'aiguillage a été supprimé, mais quelques traces subsistent encore...
Une vue générale depuis un pont imaginaire enjambant la voie à droite de la gare
Ensuite, à l'emplacement de l'ancienne voie d'évitement, le quai a été rénové lui aussi et coupe celle-ci pour former la voie de stationnement (en bleu). Un abri de quai a été construit à cet endroit (en vert clair).
Enfin, on trouvera encore parmi les herbes folles quelques vestiges de la voie abandonnée (à gauche, en violet), mais je n'en suis pas encore là...
Pour faciliter la description, voici un montage des "vues aériennes" des quatre modules en cours de réalisation. Je ne parlerai pas dans l'immédiat de tous les éléments qui s'y trouvent, mais seulement du décor qui constituera l'arrière plan (en haut sur le montage).
Quelques mots sur le "cadre" dans lequel se situe l'action. J'ai voulu représenter une petite gare dont l'activité a décliné au cours du temps et qui a été transformée pour s'adapter à cette nouvelle réalité.
Tout d'abord, le long de la voie principale à droite de la gare, on découvre les ruines d'une remise (en vert foncé). L'activité ferroviaire n'étant plus ce qu'elle était, l'entretien des machines a été transféré dans un plus grand complexe technique, dans la vallée. Une petite partie de la voie de stationnement (en violet) subsiste encore comme son heurtoir en témoigne...
L'accès à cette zone d'entretien se situait sur la deuxième voie d'évitement. Là encore, après réfection et modernisation, l'aiguillage a été supprimé, mais quelques traces subsistent encore...
Une vue générale depuis un pont imaginaire enjambant la voie à droite de la gare
Ensuite, à l'emplacement de l'ancienne voie d'évitement, le quai a été rénové lui aussi et coupe celle-ci pour former la voie de stationnement (en bleu). Un abri de quai a été construit à cet endroit (en vert clair).
Enfin, on trouvera encore parmi les herbes folles quelques vestiges de la voie abandonnée (à gauche, en violet), mais je n'en suis pas encore là...
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mardi 18 mai 2010
Caisse résine et autorail
Bien après ma première expérience de montage d'un kit laiton, je me suis lancé dans la réalisation d'un autorail X2400 à partir d'une caisse moulée en résine.
J'ai toujours été attiré par ce type d'engin roulant (autorail diesel) que j'imagine très bien circuler sur des lignes secondaires ou être affectés à un service réduit. Hélas, difficile de trouver ce genre de réalisation dans le commerce. Après quelques recherches, j'ai découvert l'existence de caisses en résine représentant différents modèles d'engins (locomotives, voitures voyageurs, autorails) jamais reproduits par de grands fabricants. La plupart du temps, ces caisses sont produites par des artisans ou des passionnés voulant combler ce vide. J'ai donc fait l'acquisition de plusieurs de ces caisses. Cette première tentative se matérialisa sous la forme d'un X2400 rouge et crème.
Tout d'abord, la mise en peinture de la dite caisse. Là encore, il s'agissait d'une première pour moi: l'utilisation d'un aérographe! Le plus délicat est le masquage de la caisse. En effet, la première couche est assez simple à réaliser, puisqu'il suffit de recouvrir toute la surface de peinture "crème". Par contre, la seconde couche (rouge) nécessite de masquer les zones qui doivent rester de couleur "crème". Le plus difficile est d'être sûr que le ruban à masquer soit posé bien horizontalement. Une petite erreur et ce défaut devient très visible, le cerveau humain ayant tendance à repérer instantanément les lignes horizontales et verticales.
Le plus difficile est d'être patient et attendre que la peinture soit bien sèche... ce qui n'a pas été mon cas cette première fois. La peinture (équivalente à une fine pellicule de latex) est restée collée au ruban à masquer... Fort heureusement, j'ai pu la remettre en place en la plaquant sur la caisse du bout du doigt.
Une fois le masque entièrement retiré, on traque les erreurs. Pour une première expérience, je suis bien content malgré les petits débordements ici ou là...
Cette fois, je patiente suffisamment avant de poser le second masque. Un coup de peinture rouge et le tour est joué.
Bien évidemment, l'ajout de petits détails est de mise, surtout si on veut calquer au mieux la réalité. Manier l'aérographe est une chose, manipuler une paire de ciseaux pour confectionner ce genre de masque en est une autre ;-) Mais, encore une fois, tout le monde peut y arriver avec un peu de patience...
Laissons de côté la caisse pour nous consacrer au châssis (bien que dans la réalité, j'aie commencé par le châssis). Les éléments importants proviennent d'une machine ROCO (dont je ne me souviens plus des références exactes... V220?... à vérifier). On la démonte entièrement pour en retirer les boggies ainsi que le moteur. Il faut ensuite fabriquer le support (dans mon cas, découpe d'une feuille de plexiglas) et réinstaller ces pièces afin d'obtenir un nouveau châssis aux dimensions de l'autorail, dont voici un petit aperçu:
Ensuite, on fixe tant bien que mal le moteur, la transmission, le décodeur et enfin les LEDs bicolores munies de fibres optiques... Et le tout doit tenir dans la caisse ;-) Il ne reste plus qu'à raccourcir les fibres...
... et effectuer quelques tests de fonctionnement: blancs...
... puis rouges:
Maintenant, il faut ajouter les détails. Tout d'abord, on confectionne les vitres à l'aide d'un produit "miracle": le Micro Kristal Klear de Microscale. Ce produit a la consistance d'une colle blanche qui devient transparent en séchant. Il suffit d'obstruer chaque ouverture... Remarque: ce produit a tendance à s'accumuler à la périphérie de la zone à obstruer, laissant la membrane plus fine en son centre. Afin d'éviter ce résultat disgracieux, j'applique après quelques minutes de séchage, un surplus de produit jusqu'à obtenir une surface plane. Après séchage, on ne distingue pas la différence entre les couches. On peut même ajouter quelques détails directement dans la membrane alors qu'elle n'est pas encore sèche comme des hublots
ou des barres d'appuis
Les tampons et les attelages ont aussi été placés. Il ne reste plus qu'à poser les mains montoires et les décalcomanies...
J'ai toujours été attiré par ce type d'engin roulant (autorail diesel) que j'imagine très bien circuler sur des lignes secondaires ou être affectés à un service réduit. Hélas, difficile de trouver ce genre de réalisation dans le commerce. Après quelques recherches, j'ai découvert l'existence de caisses en résine représentant différents modèles d'engins (locomotives, voitures voyageurs, autorails) jamais reproduits par de grands fabricants. La plupart du temps, ces caisses sont produites par des artisans ou des passionnés voulant combler ce vide. J'ai donc fait l'acquisition de plusieurs de ces caisses. Cette première tentative se matérialisa sous la forme d'un X2400 rouge et crème.
Tout d'abord, la mise en peinture de la dite caisse. Là encore, il s'agissait d'une première pour moi: l'utilisation d'un aérographe! Le plus délicat est le masquage de la caisse. En effet, la première couche est assez simple à réaliser, puisqu'il suffit de recouvrir toute la surface de peinture "crème". Par contre, la seconde couche (rouge) nécessite de masquer les zones qui doivent rester de couleur "crème". Le plus difficile est d'être sûr que le ruban à masquer soit posé bien horizontalement. Une petite erreur et ce défaut devient très visible, le cerveau humain ayant tendance à repérer instantanément les lignes horizontales et verticales.
Le plus difficile est d'être patient et attendre que la peinture soit bien sèche... ce qui n'a pas été mon cas cette première fois. La peinture (équivalente à une fine pellicule de latex) est restée collée au ruban à masquer... Fort heureusement, j'ai pu la remettre en place en la plaquant sur la caisse du bout du doigt.
Une fois le masque entièrement retiré, on traque les erreurs. Pour une première expérience, je suis bien content malgré les petits débordements ici ou là...
Cette fois, je patiente suffisamment avant de poser le second masque. Un coup de peinture rouge et le tour est joué.
Bien évidemment, l'ajout de petits détails est de mise, surtout si on veut calquer au mieux la réalité. Manier l'aérographe est une chose, manipuler une paire de ciseaux pour confectionner ce genre de masque en est une autre ;-) Mais, encore une fois, tout le monde peut y arriver avec un peu de patience...
Laissons de côté la caisse pour nous consacrer au châssis (bien que dans la réalité, j'aie commencé par le châssis). Les éléments importants proviennent d'une machine ROCO (dont je ne me souviens plus des références exactes... V220?... à vérifier). On la démonte entièrement pour en retirer les boggies ainsi que le moteur. Il faut ensuite fabriquer le support (dans mon cas, découpe d'une feuille de plexiglas) et réinstaller ces pièces afin d'obtenir un nouveau châssis aux dimensions de l'autorail, dont voici un petit aperçu:
Ensuite, on fixe tant bien que mal le moteur, la transmission, le décodeur et enfin les LEDs bicolores munies de fibres optiques... Et le tout doit tenir dans la caisse ;-) Il ne reste plus qu'à raccourcir les fibres...
... et effectuer quelques tests de fonctionnement: blancs...
... puis rouges:
Maintenant, il faut ajouter les détails. Tout d'abord, on confectionne les vitres à l'aide d'un produit "miracle": le Micro Kristal Klear de Microscale. Ce produit a la consistance d'une colle blanche qui devient transparent en séchant. Il suffit d'obstruer chaque ouverture... Remarque: ce produit a tendance à s'accumuler à la périphérie de la zone à obstruer, laissant la membrane plus fine en son centre. Afin d'éviter ce résultat disgracieux, j'applique après quelques minutes de séchage, un surplus de produit jusqu'à obtenir une surface plane. Après séchage, on ne distingue pas la différence entre les couches. On peut même ajouter quelques détails directement dans la membrane alors qu'elle n'est pas encore sèche comme des hublots
ou des barres d'appuis
Les tampons et les attelages ont aussi été placés. Il ne reste plus qu'à poser les mains montoires et les décalcomanies...
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lundi 17 mai 2010
Draisine RDB
Il fallait bien que je me lance dans le montage de kit laiton... Alors j'ai commencé par cette petite draisine RDB (je suis un néophyte en la matière, il est possible que je me sois trompé dans la dénomination ou le modèle de draisine). Il s'agit d'un kit conçu par Christophe, dont le lien figure sur ce blog. Pour une première tentative, je n'ai pas choisi le plus facile, car elle n'est vraiment pas grande. Manipuler de petites pièces et un fer à souder en même temps est assez rocambolesque, mais on finit par y arriver...
Pour ajouter à la difficulté, j'ai voulu installer de petites LEDs blanches pour représenter les phares. Rien n'est moins facile, mais là encore, ce n'est pas impossible...
Enfin, vient le moment de peindre le tout. On remarquera que les couleurs ne sont pas "exactes". A cette époque, j'ai utilisé les peintures que j'avais sous la main, mais qui n'ont, hélas, rien à voir avec les couleurs SNCF...
Bien évidemment, pas question de motoriser cet engin. Non pas que cela soit impossible, cela a déjà été fait, mais j'ai préféré choisir la facilité en ajoutant un wagon, qui lui est motorisé. Il s'agit d'un wagon ROCO équipé d'un châssis KATO 11-104 légèrement modifié, sur lequel est monté un décodeur Digitrax DZ123 (si mes souvenirs sont bons). Un petit coup de peinture jaune à chaque extrémité et voici un beau "cul jaune" SNCF...
Et bien sûr, que serait un tel ensemble sans feu de fin de convois? Une LED rouge et deux bouts de fibre optique et le tour est joué...
Et pour finir:
Résultat de l'opération: pour un premier montage, je suis très satisfait du résultat, même s'il n'est pas parfait... et je conseille à tous de se lancer dans l'aventure!
Pour ajouter à la difficulté, j'ai voulu installer de petites LEDs blanches pour représenter les phares. Rien n'est moins facile, mais là encore, ce n'est pas impossible...
Enfin, vient le moment de peindre le tout. On remarquera que les couleurs ne sont pas "exactes". A cette époque, j'ai utilisé les peintures que j'avais sous la main, mais qui n'ont, hélas, rien à voir avec les couleurs SNCF...
Bien évidemment, pas question de motoriser cet engin. Non pas que cela soit impossible, cela a déjà été fait, mais j'ai préféré choisir la facilité en ajoutant un wagon, qui lui est motorisé. Il s'agit d'un wagon ROCO équipé d'un châssis KATO 11-104 légèrement modifié, sur lequel est monté un décodeur Digitrax DZ123 (si mes souvenirs sont bons). Un petit coup de peinture jaune à chaque extrémité et voici un beau "cul jaune" SNCF...
Et bien sûr, que serait un tel ensemble sans feu de fin de convois? Une LED rouge et deux bouts de fibre optique et le tour est joué...
Et pour finir:
Résultat de l'opération: pour un premier montage, je suis très satisfait du résultat, même s'il n'est pas parfait... et je conseille à tous de se lancer dans l'aventure!
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dimanche 16 mai 2010
Le tracé des voies prend forme
Petit-à-petit les voies prennent leur place. Ayant débuté la pose par l'entrée droite de la gare, je me dirige tout doucement vers la zone marchandise. Je commence par les appareils de voie, dont certains rails sont raccourcis afin de se connecter correctement entre eux. On aperçoit ici la TJD: en haut à droite, le raccordement avec la voie d'évitement principale, à droite le terminus en butée sur la gare, à gauche le raccordement sur l'entrée gauche (qui passera devant la halle marchandise) et enfin en bas à gauche la desserte marchandise. Il manque encore la voie principale en haut.
Une autre vue depuis le "dessus" du futur bâtiment voyageurs (BV).
Le travail est laborieux... entre la pose des voies et les traverses sous les divers appareils de voie. Deux vues d'ensemble: la première depuis l'entrée droite de la gare...
... la seconde depuis l'entrée gauche située sur les troisième et quatrième modules. Les voies principales sont maintenant posées ainsi que les deux aiguilles courbes...
Une autre vue depuis le "dessus" du futur bâtiment voyageurs (BV).
Le travail est laborieux... entre la pose des voies et les traverses sous les divers appareils de voie. Deux vues d'ensemble: la première depuis l'entrée droite de la gare...
... la seconde depuis l'entrée gauche située sur les troisième et quatrième modules. Les voies principales sont maintenant posées ainsi que les deux aiguilles courbes...
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samedi 15 mai 2010
Premiers travaux et déjà des modifications...
On réfléchit, on fait des plans, on pèse le pour et le contre, et finalement, lorsqu'on passe à l'acte, déjà on apporte des modifications...
C'est ce qu'il m'est arrivé. Après avoir reçu l'ensemble des aiguilles qui correspondaient au plan initial, je me suis rendu compte que celui-ci n'était pas aussi intéressant que je le pensais. Alors, les aiguilles en main, je les ai placées ici et là, j'ai joué avec l'inclinaison pour finalement aboutir à une nouvelle configuration qui me plaisait beaucoup plus, et qui surtout me semblait plus réaliste.
L'entrée de gare à droite était désormais légèrement en courbe et surtout une petite voie de garage venait de voir le jour en haut de la gare. En fait, l'idée m'est venue car je voulais avoir la possibilité de stationner une plus grande quantité de matériel en gare. Mon réseau étant de petites dimensions, il me fallait trouver une solution pour exposer plus de matériels et augmenter les possibilités de jeu. Et c'est la gare de Saint-Claude, qui cette fois, m'a inspiré. En effet, il y a une petite voie en butée juste à l'entrée de la gare, après le tunnel. Souvent, un ou deux autorails y stationnent pour la nuit, dans l'attente de la reprise du service le lendemain. Il me fallait donc cela sur mon réseau ;-)
Pose des deux premières aiguilles à droite de la gare. La première aiguille donne accès à cette voie de garage qui me permettra de stocker, à quai, un autorail unique ou une unité multiple. La méthode est simple: pose d'une semelle de liège (d'une épaisseur de 5mm) et fixation de la voie par collage. Certes, la solution de coller la voie sur le liège n'est pas nécessairement la meilleure. Mais étant donné que ce sera un petit réseau sur lequel une ou deux rames au grand maximum circuleront simultanément, les risques de bruit excessif ne devraient pas être trop à craindre...
Point de vue opposé, la voie de garage en haut de la gare prend place...
Quelques mots sur les aiguilles: les rails sont au code 55. Les aiguilles sont une production artisanale (mais pas de moi. J'ai tenté l'expérience et n'ai pas obtenu de bons résultats...). Ce sont des #10, donc de plus grandes dimensions que ce que l'on peut trouver dans le commerce en général. Et j'espère aussi qu'elles seront plus réalistes. Les traverses seront faites de languettes de styrène. J'ai voulu représenter une ligne secondaire, et en pensant bien faire pour augmenter le réalisme, j'ai confectionné les traverses de plusieurs longueurs (mais en utilisant seulement deux largeurs: 1.5 et 2mm). Aujourd'hui, si c'était à refaire, je les poserais plus régulièrement sans trop accentuer les différences de longueurs...
Après quelques heures de travail, l'ensemble prend forme.
Premier matériel et test de roulement.
Et bien sûr, suite à la pose des aiguilles, vient l'installation de la motorisation. Les moteurs lents sont des Tortoise de Circuitron (encore une fois, largement disponibles en Amérique du Nord...). Ils doivent normalement être installés verticalement, mais à cause de la faible hauteur des modules, je les ai posés horizontalement et le fonctionnement est très satisfaisant pour manoeuvrer des aiguilles à l'échelle N. Chaque moteur est monté sur un petit morceau de contre-plaqué afin de pouvoir le visser grâce aux emplacements prévus à cet effet. Ensuite, une équerre en acier permet de fixer l'ensemble en dessous du plateau. Je courbe à 90 degrés la corde à piano. Finalement, afin de maximiser la force qui sera appliquer sur l'aiguille, je repousse au maximum le point de pivot vers l'avant (donc en l'éloignant du bras du moteur en noir).
Un petit test avec une pile 9V, quelques ajustements (position de l'équerre, etc...) afin de vérifier que le mouvement de l'aiguille est satisfaisant: chacun des deux rails doit venir buter adéquatement sur le rail extérieur, sous peine de déraillement. Dernier point: à l'aide de deux LEDs montées sur les sorties accessoires du moteur, je vérifie qu'elles s'allument bien distinctement l'une après l'autre. En effet, ces contacts serviront à alimenter le coeur de l'aiguille. Si cette condition n'est pas remplie, cela signifie que le mouvement de l'aiguille provoquera un court-circuit...
Tout est installé, il ne reste plus qu'à câbler le tout... On aperçoit les fils d'alimentation des zones de détection (orange) et les fils d'alimentation des moteurs (vert). Le fil noir est connecté au coeur de l'aiguille.
C'est ce qu'il m'est arrivé. Après avoir reçu l'ensemble des aiguilles qui correspondaient au plan initial, je me suis rendu compte que celui-ci n'était pas aussi intéressant que je le pensais. Alors, les aiguilles en main, je les ai placées ici et là, j'ai joué avec l'inclinaison pour finalement aboutir à une nouvelle configuration qui me plaisait beaucoup plus, et qui surtout me semblait plus réaliste.
L'entrée de gare à droite était désormais légèrement en courbe et surtout une petite voie de garage venait de voir le jour en haut de la gare. En fait, l'idée m'est venue car je voulais avoir la possibilité de stationner une plus grande quantité de matériel en gare. Mon réseau étant de petites dimensions, il me fallait trouver une solution pour exposer plus de matériels et augmenter les possibilités de jeu. Et c'est la gare de Saint-Claude, qui cette fois, m'a inspiré. En effet, il y a une petite voie en butée juste à l'entrée de la gare, après le tunnel. Souvent, un ou deux autorails y stationnent pour la nuit, dans l'attente de la reprise du service le lendemain. Il me fallait donc cela sur mon réseau ;-)
Pose des deux premières aiguilles à droite de la gare. La première aiguille donne accès à cette voie de garage qui me permettra de stocker, à quai, un autorail unique ou une unité multiple. La méthode est simple: pose d'une semelle de liège (d'une épaisseur de 5mm) et fixation de la voie par collage. Certes, la solution de coller la voie sur le liège n'est pas nécessairement la meilleure. Mais étant donné que ce sera un petit réseau sur lequel une ou deux rames au grand maximum circuleront simultanément, les risques de bruit excessif ne devraient pas être trop à craindre...
Point de vue opposé, la voie de garage en haut de la gare prend place...
Quelques mots sur les aiguilles: les rails sont au code 55. Les aiguilles sont une production artisanale (mais pas de moi. J'ai tenté l'expérience et n'ai pas obtenu de bons résultats...). Ce sont des #10, donc de plus grandes dimensions que ce que l'on peut trouver dans le commerce en général. Et j'espère aussi qu'elles seront plus réalistes. Les traverses seront faites de languettes de styrène. J'ai voulu représenter une ligne secondaire, et en pensant bien faire pour augmenter le réalisme, j'ai confectionné les traverses de plusieurs longueurs (mais en utilisant seulement deux largeurs: 1.5 et 2mm). Aujourd'hui, si c'était à refaire, je les poserais plus régulièrement sans trop accentuer les différences de longueurs...
Après quelques heures de travail, l'ensemble prend forme.
Premier matériel et test de roulement.
Et bien sûr, suite à la pose des aiguilles, vient l'installation de la motorisation. Les moteurs lents sont des Tortoise de Circuitron (encore une fois, largement disponibles en Amérique du Nord...). Ils doivent normalement être installés verticalement, mais à cause de la faible hauteur des modules, je les ai posés horizontalement et le fonctionnement est très satisfaisant pour manoeuvrer des aiguilles à l'échelle N. Chaque moteur est monté sur un petit morceau de contre-plaqué afin de pouvoir le visser grâce aux emplacements prévus à cet effet. Ensuite, une équerre en acier permet de fixer l'ensemble en dessous du plateau. Je courbe à 90 degrés la corde à piano. Finalement, afin de maximiser la force qui sera appliquer sur l'aiguille, je repousse au maximum le point de pivot vers l'avant (donc en l'éloignant du bras du moteur en noir).
Un petit test avec une pile 9V, quelques ajustements (position de l'équerre, etc...) afin de vérifier que le mouvement de l'aiguille est satisfaisant: chacun des deux rails doit venir buter adéquatement sur le rail extérieur, sous peine de déraillement. Dernier point: à l'aide de deux LEDs montées sur les sorties accessoires du moteur, je vérifie qu'elles s'allument bien distinctement l'une après l'autre. En effet, ces contacts serviront à alimenter le coeur de l'aiguille. Si cette condition n'est pas remplie, cela signifie que le mouvement de l'aiguille provoquera un court-circuit...
Tout est installé, il ne reste plus qu'à câbler le tout... On aperçoit les fils d'alimentation des zones de détection (orange) et les fils d'alimentation des moteurs (vert). Le fil noir est connecté au coeur de l'aiguille.
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vendredi 14 mai 2010
Il y a un commencement à tout...
Pour ce réseau, l'inspiration me vient des différentes gares que j'ai pu fréquenter ou visiter, dans le Jura, en particulier celle de Mouchard, noeud ferroviaire bien connu du réseau Sud-Est. L'idée derrière ce projet est de représenter une petite gare de passage dans cet environnement jurassien. Mes autres sources d'inspiration sont les gares de toute taille qui jalonnent, par exemple, la Ligne de Hirondelles...
Première ébauche de la gare: un réseau à voie unique, une voie de débordement, une petite zone marchandises et ce que je désire avant tout, une petite voie terminus en butée sur la gare... Cette petite option me permet d'admirer l'entrée d'un autorail par la gauche, qui bifurque immédiatement devant la halle en longeant les voies principales, pour finalement terminer sa course en douceur le long du BV.
Aussi, un autre détail qui me tient à coeur, la traversée du quai pour entrer en zone marchandises. C'est une particularité que m'a été inspirée encore une fois par la gare de Mouchard et qui possède ce genre de configuration.
La menuiserie étant réalisée, j'ai pu déposer quelques coupons de voies pour me donner une idée de l'encombrement de la gare.
Ici, trois des modules sont positionnés. La gare complète s'étendra sur quatre modules. Par la suite, deux tiroirs (un à chaque extrémité) compléteront le réseau. Nous verrons plus tard pourquoi j'ai fait le choix de tiroirs plutôt que de boucles de retournement...
Deux mots sur l'exploitation: elle sera entièrement numérique (DCC). Je possède une petite centrale Zephyr de Digitrax (fabriquant dont les produits sont très largement répandus en Amérique du Nord) d'une puissance de 2.5A, ce qui devrait être largement suffisant pour mes besoins.
Première ébauche de la gare: un réseau à voie unique, une voie de débordement, une petite zone marchandises et ce que je désire avant tout, une petite voie terminus en butée sur la gare... Cette petite option me permet d'admirer l'entrée d'un autorail par la gauche, qui bifurque immédiatement devant la halle en longeant les voies principales, pour finalement terminer sa course en douceur le long du BV.
Aussi, un autre détail qui me tient à coeur, la traversée du quai pour entrer en zone marchandises. C'est une particularité que m'a été inspirée encore une fois par la gare de Mouchard et qui possède ce genre de configuration.
La menuiserie étant réalisée, j'ai pu déposer quelques coupons de voies pour me donner une idée de l'encombrement de la gare.
Ici, trois des modules sont positionnés. La gare complète s'étendra sur quatre modules. Par la suite, deux tiroirs (un à chaque extrémité) compléteront le réseau. Nous verrons plus tard pourquoi j'ai fait le choix de tiroirs plutôt que de boucles de retournement...
Deux mots sur l'exploitation: elle sera entièrement numérique (DCC). Je possède une petite centrale Zephyr de Digitrax (fabriquant dont les produits sont très largement répandus en Amérique du Nord) d'une puissance de 2.5A, ce qui devrait être largement suffisant pour mes besoins.
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infrastructure
jeudi 13 mai 2010
Voilà, c'est fait...
Je commence ce blog afin de rassembler les différentes étapes de la construction d'un réseau ferroviaire à l'échelle N (1/160). Celui-ci représentera une gare de passage sur une ligne secondaire du Sud-Est.
Mais je ne l'ai pas commencé aujourd'hui, en même temps que ce blog (les dates de mes interventions ne correspondront donc pas nécessairement à la réalité, surtout pour les premières). Cela fait maintenant deux ans que j'y consacre du temps, par petites, toutes petites étapes... Le travail sur le réseau est entrecoupé d'autres projets comme la réalisation d'autorails, le montage de kits de matériels roulants glanés ça et là, ou la création de quelques pièces représentant divers équipements ferroviaires qui s'intégreront finalement au décor.
J'espère pouvoir décrire la construction des différents éléments, parler des méthodes que j'ai pu utiliser ou expérimenter, le tout illustré de quelques photos prises au fil du temps. Ceci dit, les différents articles ne se veulent pas des tutoriels précis et détaillés, mais seulement des descriptions générales de la démarche que j'ai suivi...
Maintenant que ce blog est créé, il ne me reste plus qu'à le mettre à jour...
Bonne lecture
Mais je ne l'ai pas commencé aujourd'hui, en même temps que ce blog (les dates de mes interventions ne correspondront donc pas nécessairement à la réalité, surtout pour les premières). Cela fait maintenant deux ans que j'y consacre du temps, par petites, toutes petites étapes... Le travail sur le réseau est entrecoupé d'autres projets comme la réalisation d'autorails, le montage de kits de matériels roulants glanés ça et là, ou la création de quelques pièces représentant divers équipements ferroviaires qui s'intégreront finalement au décor.
J'espère pouvoir décrire la construction des différents éléments, parler des méthodes que j'ai pu utiliser ou expérimenter, le tout illustré de quelques photos prises au fil du temps. Ceci dit, les différents articles ne se veulent pas des tutoriels précis et détaillés, mais seulement des descriptions générales de la démarche que j'ai suivi...
Maintenant que ce blog est créé, il ne me reste plus qu'à le mettre à jour...
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