samedi 16 avril 2011

Les ruines de la remise: les débris

Un travail intéressant commence et celui-ci représente tout un défit...

Ajouter des débris pose plusieurs problèmes. Je résumerais cela ainsi: qualité, quantité et cohérence... Dans un premier temps, la qualité. C'est le problème le plus simple à résoudre. Il faut que les débris "ressemblent" à la réalité. Il ne suffit pas de jeter du ballast noir sur les fondations et dire que cela représente des bouts de bois brûlés... ou poser quelques languettes de styrène au milieu de la remise pour faire un "tas de trucs"... Je pense qu'il est nécessaire de confectionner avec soin tous ces petits débris comme s'il s'agissait de détails qu'on voulait apposer au bâtiment. Il ne faut pas non plus chercher à représenter trop d'éléments... Cela reste des débris!

Ensuite, la quantité... Là encore, assez peu de difficulté. Il suffit d'imaginer tout ce qui aurait été nécessaire à la confection du bâtiment complet, et découper tous ces matériaux en petits morceaux... Seul le sable noir a été ajouté afin de représenter les cendres et les bouts de bois carbonisés. On notera d'ailleurs que ce sable brille par endroits. Selon moi, ce n'est pas une erreur! Le bois calciné ou le charbon de bois brille aussi, car les minéraux ne sont pas détruits par la combustion, mais font partie des restes de la combustion... D'où ces reflets brillants... (A moins que je me trompe...)

Enfin, la cohérence est à mon avis le point le plus important. C'est à la fois une étape complexe et simple. Complexe, car il ne faut pas "faire n'importe quoi", et simple, car il suffit de poser les éléments là où ils devraient être...! Exemple: quelques petits bouts de bois représentant les restes d'une fenêtre... seront à poser devant la fenêtre!


Une partie de mur supplémentaire confectionné lors du montage du bâtiment et soigneusement conservé afin d'être découpé en petits morceaux... qui seront posés là où manque le mur!


Même chose avec les poutrelles: j'ai compté exactement le nombre de piliers, poutrelles transversales et fermes de toit qui aurait été nécessaire à l'ensemble de la charpente. Tout ce qui n'a pas été utilisé lors du montage se retrouve sur la pile de débris...!


Mais le point primordial est l'ordre avec lequel les débris sont empilés... Imaginons ce qui se passe dans la réalité... Le feu naît dans un bidon d'essence par exemple. Il se propage le long d'un mur graisseux. L'incendie prend de l'ampleur... Dans cet espace confiné (la remise abandonnée), la chaleur augmente et finalement la toiture s'embrase. Donc, les premiers débris à se retrouver au sol sont de petits bouts de bois de la toiture, puis quelques traverses plus larges. Et lorsque la chaleur est suffisante, les poutres s'affaiblissent et tordent sous le poids du toit...

Voilà c'est assez simple en fait... Il suffit de bien s'imaginer le fil des évènements et l'ordre des débris est facile à trouver...

Prochaine étape: encore des débris et ajout de la toiture...

4 commentaires:

  1. Salut ,

    eh bien elle a de la "gueule" cette remise !!bravo .J'attends la couleur rouille ...Un restant du monteur de maquette militaire que j'ai été :-)))

    a+

    pascal

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  2. Salut Pascal,

    Merci pour le commentaire. Où utiliserais-tu cette couleur rouille? Je n'ai pas beaucoup d'éléments qui peuvent rouiller... et tout est recouvert de suie... Ceci-dit je peux en ajouter...

    Patrick

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  3. Patrick ,

    Si tu as des parties métalliques , elles deviennent d'une couleur rouille après avoir été exposé à une fort chaleur ..

    Voir carcasse de véhicules brûlés par exemple...

    j'ai bien aimé toute la partie didactique de ton post , la suie pourrai après plusieurs averses avoir par endroit disparue et laisser voir quelques parties rouillées...

    http://big-cow.over-blog.com/article-un-hangar-surprise-55601355.html

    a+

    Pascal

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  4. Ok, je vois... Je vais essayer d'ajouter un peu de rouille...

    Patrick

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